Des amis, un flacon de vin, du loisir, un coin parmi les fleurs ... je n'échangerai pas cette joie pour un monde, présent ou à venir.
Hafez (1325-1390), poète persan.

vendredi 3 juin 2016

Miséricorde de Jussi Alder Olsen




Ma belle-fille m'a offert un livre récemment, dernier tome de cet auteur, et ça m'a donné envie de lire le premier opus. Tout au long de ma lecture, j'ai eu cette curieuse impression de connaître ce livre et je me suis souvenue qu'ici  j'avais fait la critique du troisième tome.
Pour tout vous dire, la mise en place des personnages principaux, l’enquêteur Carl Morck et son assistant complètement atypique Hafez el Assad, m'ont permis de mieux cerner et comprendre  l'existence du département V, sorte de Cold Case scandinave.
La mise en place est toujours identique. On découvre l'affaire au début du roman, ici une jeune femme enlevée, et doucement on passe de l'enquête, sa progression, à l'histoire de la victime. 
Ce va et vient plonge le lecteur dans un sentiment d'urgence, 
on trépigne en espérant le dénouement!

Merete croupit dans une cage depuis de nombreuses années, elle n'a aucune idée des motifs de son enlèvement. Elle sait juste que ses bourreaux s'acharnent sur elle méthodiquement. 
Cinq ans ont passé depuis sa disparition et on l'a même déclaré morte... 
Carl Morck se remet doucement d'une fusillade lors d'une perquisition. Celle-ci a causé la mort d'un de ses coéquipiers et la paralysie de l'autre. Personne dans son service ne souhaite le réintégrer dans les équipes mais les politiciens décident de créer un nouveau département, le département V, sorte de bureaux des affaires non élucidées. Le commissaire décide d'envoyer Carl dans un bureau au sous-sol pour s'en charger. Il lui octroie au passage un homme à tout faire Hafez el Assad qui deviendra un bizarroïde coéquipier. 
La première enquête qu'ils vont ouvrir ou plutôt reprendre sera celle de Merete Lyyngaard.

On est captivé très vite par la mise en scène et la progression d'une part de l'investigation et d'autre part de la situation de la pauvre jeune femme. Le dénouement, tout en urgence, est digne d'un scénario de film sans temps mort.

Si vous cherchez un roman au rythme lent et angoissant, prenant et surprenant, un roman savoureux à souhait, je vous le recommande vivement...



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