Des amis, un flacon de vin, du loisir, un coin parmi les fleurs ... je n'échangerai pas cette joie pour un monde, présent ou à venir.
Hafez (1325-1390), poète persan.

samedi 5 octobre 2013

Les gens heureux lisent et boivent du café




Lors d'un dîner, une amie m'a prêté ce roman et mon premier constat ce fut la similitude de couverture avec "Rien ne s'oppose à la nuit" de De Vigan. 
Mais là s'arrête la comparaison car le propos du livre est tout autre...

Le roman commence par une scène de violence inouïe. 
Sa fille et son mari meurent dès le début d'un accident de la route.
Le roman parle donc de la reconstruction d'une mère, Diane, après un tel drame. 
La douleur qui déchire le cœur, la peur de l'oubli, l'envie de ne plus vivre normalement sans eux,  le corps qui se cache dans les vêtements du conjoint,....
Tous les stades du deuil sont passés en revu. 

Et puis la reconstruction, lente et hésitante. Culpabilisante mais nécessaire. La famille et les amis qui cherchent à nous "sortir" de cette torpeur ne sont d'aucun secours au début.

Alors Diane s'exile en Irlande pour fuir ceux qui souhaitent lui venir en aide. Sur place, elle fera des rencontres qui lui permettront d'apprendre à "revivre".

La fin n'est ni idyllique seulement lucide.

La critique est difficile car si l'histoire tourne parfois au mielleux et  au style"Harlequin", la lecture est agréable. Beaucoup d'émotions dans l'histoire et l'Irlande nous permet de s'évader.
Sauf qu'on en attendait un peu plus....
Néanmoins il faut suivre cet auteur car pour un essai c'est pas mal du tout.



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