Des amis, un flacon de vin, du loisir, un coin parmi les fleurs ... je n'échangerai pas cette joie pour un monde, présent ou à venir.
Hafez (1325-1390), poète persan.

samedi 16 février 2013

La Resquilleuse





Matilda a tout prévu. Elle a fait le ménage et réglé ses factures. Elle a fait son testament et confié son dernier animal domestique, un jars, à un voisin propriétaire d'un harem d'oies!
Elle a décidé que non, elle ne vieillirait pas et ne regarderait pas ses fesses se friper et tout son corps avec!

Ses enfants? Ils ne viennent pas la voir. Une seule fois depuis la mort de son mari, leur père. 
Avec lui, ils avaient prévu de partir avant de perdre leurs facultés, leur indépendance. Oui mais voilà, il est mort avant elle et chaque jour, elle se reproche de ne pas avoir mis fin à ses jours. Alors elle prépare tout avec soin et avec son
pique-nique sous le bras, elle prend la voiture jusqu'à la mer.

Mais voilà, lorsqu'elle débarque sur "sa" plage pour en finir et bien, des gamins débarquent et gâchent tout.
Même quand elle décide de se sécher nue au soleil, ils ne mettent pas les voiles. En fait, ils attendent son rocher. Celui où elle venait avec son chéri. De rage, elle se rhabille non sans avoir fait pipi dans le creux où ils envisageaient de mettre leur repas!
Ensuite, une rencontre avec l'auteur d'un matricide va décidément reporter son projet!

Avec tendresse et humour, l'auteur va décrire la vie atypique 
de cette femme de plus de cinquante ans.
Elle est loin d'une grand-mère rangée et elle oscille entre audace et retenue.
Elle se sent très proche de son jars bien moins de son voisin pressant et amoureux.
Elle est authentique en fait....Libre, tendre, insoumise mais lucide, cette femme va vous surprendre!

Même la fin que je ne vous dévoile pas, est à la hauteur de la trame du roman.

Bonne lecture!!

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